En France, on peut compter plusieurs milliers de masseurs-kinésithérapeutes. Ce sont des spécialistes en matière de rééducation. Leurs services sont surtout sollicités dans de nombreux cas. Toutefois, une séance ne suffit par pour atteindre le résultat escompté. Or, les frais ne sont pas à la portée de tous. Alors, comment se faire rembourser ?
Quand recourir aux services d’un kinésithérapeute ?
Le kinésithérapeute est un expert de la rééducation. Pour soigner les patients et les aider à retrouver leur capacité motrice, il utilise le massage, des mouvements et des manipulations. Pour bénéficier d’un remboursement pour la kinésithérapie par l’Assurance, la séance doit obligatoirement être prescrite par un médecin traitant (généraliste ou spécialiste). C’est ce dernier qui va définir le nombre de séances adapté à chaque individu. Sinon, le kinésithérapeute peut aussi fixer le nombre nécessaire si ce dernier ne l’a pas mentionné dans son ordonnance.
Plusieurs raisons peuvent nécessiter une séance de kinésithérapie : une rééducation périnéale, une rééducation post-natale, une rééducation respiratoire, une rééducation orthopédique, une rééducation posturale, une rééducation cardiovasculaire, une rééducation post-traumatique, une rééducation fonctionnelle ou une kinésithérapie vestibulaire. Selon l’état de santé du client, l’expert peut utiliser trois pratiques :
- Les techniques actives
- Les techniques passives
- et la physiothérapie
Quelles sont les conditions pour être remboursé
Les frais liés aux séances de kinésithérapie sont remboursés à hauteur de 60% du tarif conventionnel par l’Assurance-Maladie. Le reste de la consultation kinésithérapeute (les 40%) peut être pris en charge par les complémentaires santés. Deux conditions doivent être remplies pour en bénéficier :
- la prescription par un médecin
- et l’entente préalable avec la caisse d’assurance-maladie
Attention ! Un nombre de séances défini à l’avance est permis sans l’accord préalable de l’assurance comme l’entorse externe récente de la cheville (jusqu’à 10 séances), l’arthroplastie de hanche par prothèse totale (jusqu’à 15 séances), l’arthroplastie du genou par prothèse totale ou partielle (jusqu’à 25 séances) et la reconstruction du ligament croisé antérieur du genou (jusqu’à 40 séances).
En outre, le délai de réponse de l’accord préalable est de 15 jours après la réception de la demande. Si la caisse n’envoie aucune réponse, alors cela vaut acceptation.
Remarque : En cas d’urgence, le médecin doit mentionner sur la lettre « ACTE D’URGENCE ».
Bon à savoir !
Tous les soins de confort ne sont pas remboursés.
Les assurances ne prennent en charge qu’un nombre limité de séances. Il convient donc de vous informer auprès de votre assureur afin d’éviter les mauvaises surprises plus tard.